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De Kiera Cass

Sortie en 2012

Chez Robert Laffont (R)

343 pages

16,90 €

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35 candidates. 1 couronne. La compétition de leur vie.
Quand la dystopie rencontre le conte de fées !

Dans un futur proche, les États-Unis et leur dette colossale ont été rachetés par la Chine. Des ruines est née Illeá, une petite monarchie repliée sur elle-même et régie par un système de castes. Face à la misère, des rebelles menacent la famille royale. Un jeu de télé-réalité pourrait bien changer la donne…
Pour trente-cinq jeunes filles du royaume d’Illeá, la « Sélection » s’annonce comme l’opportunité de leur vie. L’unique chance pour elles de troquer un destin misérable contre une vie de paillettes. L’unique occasion d’habiter dans un palais et de conquérir le cœur du jeune Prince Maxon, l’héritier du trône. Mais pour America Singer, qui a été inscrite d’office à ce jeu par sa mère, être sélectionnée relève plutôt du cauchemar. Cela signifie renoncer à son amour interdit avec Aspen, un soldat de la caste inférieure ; quitter sa famille et entrer dans une compétition sans merci pour une couronne qu’elle ne désire pas ; et vivre dans un palais, cible de constantes attaques de rebelles…
Puis America rencontre enfin le Prince. En chair et en os. Et tous les plans qu’elle avait échafaudés s’en trouvent bouleversés : l’existence dont elle rêvait avec Aspen supportera-t-elle la comparaison face à cet avenir qu’elle n’aurait jamais osé imaginer ?

Impossible d’avoir échappé au phénomène qu’est La Sélection. Alors que l’ultime tome de la saga vient de sortir, je me lance dans la chronique du premier. On y découvre un monde post-apocalyptique et plus précisément Illéa, anciennement Etats-Unis. Le Roi dirige d’une main de fer le pays, régulé par un système de castes.

Une tradition va bouleverse la vie de Maxon, prince d’Illéa : La Sélection. Lui qui n’a pas fréquenté beaucoup de femmes se retrouve confronté à trente-cinq prétendantes, prêtes à tout pour le conquérir –et mettre la main sur la couronne-.

L’histoire est centrée sur le personnage d’América, une jeune femme issue d’une des castes les plus modestes, qui participe à cette Sélection pour faire plaisir à sa mère. América m’est apparue comme un personnage sincère, avec un fort caractère et haute en couleur. J’avoue que son personnage m’a beaucoup touchée, elle a un très bon fond et est complètement honnête, que ce soit avec elle-même ou même envers les autres. Elle n’a jamais caché ses sentiments, ses opinions et ne s’est jamais laissée faire, même en face du Roi Clarkson.

Maxon est un homme au grand cœur également, j’aurais tout de même aimé qu’il laisse de côté son statut social, rien qu’un instant, pour se considérer comme égal avec ces filles, dont une pourrait devenir sa femme. Il n’hésite pas non plus à tenir tête à son père quand c’est nécessaire et a toujours été juste. Contrairement à son père, il est capable de prendre des décisions bénéfiques pour le pays et pas seulement pour lui-même.

América est une grande bouffée d’air frais dans la vie de Maxon, j’ai aimé le contraste de statut social entre les deux personnages, qui ne les a pas empêchés de se rapprocher mais qui, au contraire, a permis à América d’ouvrir les yeux au Prince d’Illéa.

Le personnage de Céleste est délicieusement détestable, j’ai eu envie de lui arracher les cheveux plusieurs fois. J’espère que son personnage sera encore plus développé dans les tomes à venir.

La plume de Kiera Cass nous permet de nous plonger sans problème dans le monde qu’elle nous décrit. J’imagine que l’histoire des Renégats (un groupe de personnes qui veulent mettre fin à la monarchie) sera plus présente dans les tomes suivants et j’ai hâte de voir ça !

J’ai hâte de voir ce que nous réserve l’auteure pour le tome 2, mais j’ai été délicieusement conquise par ce premier volet, que j’ai dévoré en quelques heures.

☆☆☆☆☆

« -Et vous, mademoiselle, qu’est-ce qui vous a poussée à participer à la Sélection ? L’homme ou le trône ?
-En fait, je suis arrivée ici par erreur.
-Par erreur ?
-Oui. Plus ou moins. C’est une longue histoire. Et maintenant… me voilà. Je ne me bats pour rien de tout. Le but ultime, c’est de me remplir l’estomac jusqu’à ce que vous me montriez la porte. »