Cocky Bastard, de Vi Keeland & Penelope Ward

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De Vi Keeland & Penelope Ward

Sorti en 2017

Chez Hugo & Cie

333 pages

17€ 

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Chance est frimeur, charmeur, amusant. Aubrey est sérieuse et sort d’une déception amoureuse. Et même si ce n’est pas son type d’homme, il est plutôt irrésistible.
Ils vont se rencontrer au fin fond du Nebraska. Tous deux à un tournant de leur vie, ils se dirigent chacun vers la Californie. Le destin va faire en sorte qu’ils fassent route ensemble. Leur histoire paraît toute tracée mais Chance n’a pas tout dit et la fin du voyage ne correspond pas forcément à ce qu’Aubrey avait prévu.
Le destin leur offrira-t-il une seconde chance ?

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Cocky Bastard vient de sérieusement remettre en question mon Top 3 de livres favoris et s’installe à la troisième place, détrônant Confess de Colleen Hoover. Ma dernière trouvaille de chez Hugo New Romance est sortie le 2 mars et déjà j’ai pu lire de nombreuses critiques positives. Mais malgré tout ça, Cocky Bastard m’a surprise et m’a vraiment touchée. Ca restera l’une de mes plus belles découvertes.

Pour commencer, l’alchimie entre Aubrey et Chance est presque immédiate, même s’ils commencent par se détester. Par un coup du destin, Aubrey et Chance sont obligés de covoiturer. Un petit point qui m’a dérangée au début m’a ensuite beaucoup plu après relecture : au début du roman, Chance et Aubrey se vouvoient. On n’en a pas vraiment l’habitude alors je tiquais un peu au début, mais le passage du vouvoiement au tutoiement nous permet ensuite de marquer beaucoup plus nettement l’évolution de leur relation.

Chance pourrait être le cliché du « bad boy » et Aubrey celui de la petite fille naïve qui succombe à son charme, mais Vi Keeland et Penelope Ward ont réussi à donner beaucoup plus de profondeur à leurs personnages, si bien qu’on en vient très vite à oublier ce cliché.

Cocky Bastard est un roman unique en son genre, tout simplement. Et surtout, c’est un roman plein d’humour ! Dès les premières pages, on découvre Chance et son sarcasme, Aubrey et sa répartie, et on ne peut pas s’empêcher d’être conquis. J’ai rarement autant ri en lisant un roman, l’humour est là du début à la fin.

Le roman est découpé en deux parties : la première raconte le road-trip pas commun de Chance et Aubrey, la seconde leurs vies deux ans plus tard. J’ai aimé ces deux parties tout autant, ce qui est rarement le cas d’habitude. Il n’y a aucun temps mort, pas le temps de s’ennuyer. Une fois commencé, je n’ai pu m’arrêter qu’après avoir lu la dernière ligne. Le deuxième partie nous permet de comprendre les personnages un peu plus, et est toute aussi exceptionnelle que la première.

Chance a gagné une place dans mon cœur. C’est un personnage incroyable, très drôle mais surtout avec un cœur immense. En plus d’être incroyablement attirant, son amour pour Aubrey est palpable et je n’ai pas pu m’empêcher de fondre pour ce grand garçon arrogant qui cache un cœur d’or.

Aubrey est typiquement le genre de personnage que j’aurais détesté dans n’importe quelle autre situation. Un peu naïve, qui ne peut pas résister au premier « bad boy » qu’elle croise, ça m’agace un peu. Mais Aubrey a été écrite avec bien plus de consistance que ça, elle est forte, indépendante, et dit ce qu’elle pense. J’ai eu beaucoup de peine pour elle dans la deuxième partie, je l’ai trouvée très altruiste, à penser au bonheur des autres avant le sien.

Un troisième personnage m’a fait beaucoup rire et sans qui ce roman ne serait pas le même : la chèvre. Totalement abracadabrant (comme plusieurs autres choses !), chacune des interventions de Pixy/Méchoui/Flocon de Neige… est hilarante, et l’affection de Chance pour cette chèvre est une autre des quelques milliers de choses qui me font craquer pour lui.

La phase de « reconquête » a été le plus gros temps fort du roman, et un de mes points préférés. Contrairement à tous les autres romans où la reconquête se fait en quelques pages, ici c’est un vrai casse-tête, Chance est prêt à tout pour retrouver sa princesse et c’est tout simplement magique.

Parfois, les romans écrits à quatre mains sont décousus, on parvient à dire qui a écrit quoi et ça coupe la lecture. Ici, si je ne le savais pas, j’aurais été incapable de dire qu’il avait été écrit par deux auteures différentes.

Mon seul regret ici sera de quitter Chance et Aubrey, après ce moment beaucoup trop court passé en leur compagnie. Penelope Ward et Vi Keeland ont écrit un roman exceptionnel qui m’a fait beaucoup rire, m’a émue aussi et m’a surtout fait passer un moment magique.

♥♥♥♥♥

extrait

« — Est-ce que je peux avoir une chambre orientée à l’ouest, pas au rez-de-chaussée, et qui porte un chiffre pair, s’il vous plaît ? demandé-je à l’employée.
— Est-ce que la mienne peut avoir un lit, une télé et des chiottes, s’il vous plait ? fait Chance avec un sourire moqueur.
— Je vous donne les chambres 217 et 218. Elles sont contigües.
— Parfait. Elle aime être près de moi.
»

Vi Keeland

Vi Keeland a vendu plus d’un million de livres, ses titres sont apparus dans plus de cinquante listes de Best-seller et sont actuellement traduits dans douze langues. Elle habite à New York avec ses trois enfants et son mari qu’elle a rencontré à l’âge de 6 ans.

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